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Des habitants jardiniers :

Les habitants seront pleinement actifs dans la gestion du jardin autant des bacs potagers sur les toits que de la culture sous serre ou les jardins familiaux. Organisés en association d’une trentaine de membres volontaires, ils auront à gérer les stocks de plantes et de graines, les plantations et les récoltes. L’ensemble des habitants de l’îlot et les riverains pourront aussi participer et profiter du jardin.

Du temps consacré au jardinage :

Quelques demi-journées pourraient être libérées sur l’année pour permettre aux employés faisant parti de l’association de gérer leurs parcelles. Par groupe d’une dizaine, ils jardineront à des moments clefs de chaque saison.

• Fin de l’hiver : semis en serre et préparation de la terre pour le printemps

• Printemps : plantation en pleine terre. 

• Fin de l’automne : Préparation de la terre, nettoyage et paillage pour mise en dormance de la terre.    

Gérer le potager par l’agence de paysagistes concepteurs :

Les habitants-jardiniers, en plus du temps libérer pour le jardinage, pourront venir sur leurs temps libre, pour entretenir et récolter. 

Ils suivront un calendrier leur indiquant les travaux à réaliser à chaque saison, et d’une année sur l’autre, quelles rotations effectuer pour gérer leur terre et ne pas l’appauvrir. L’agence de paysage viendra sur place pour organiser des journées d’intervention lors de la plantation ou ils conseilleront, et apporteront de nouvelles plantes pour les potagers. 

 Le site est traité dans son ensemble avec des plantations qui varient les strates végétales au maximum (arbres fruitiers, haies, arbustes et strates basses) afin d’offrir une plus grande biodiversité au site et limiter les espaces de pelouses simples (très pauvre d’un point de biodiversité bien qu’en espace vert). Le traitement des limites dans l’ensemble de l’îlot est vrai support de biodiversité car il fait varier les strates et épaisseurs végétales. Les limites entre l’espace privé et le cœur d’îlot sont traité par des clôtures en treillis soudé doublées de haies, les limites avec les talus du sous-sol sont des garde-corps également doublés de haies végétales et les limites entre les jardins privés sont traités en claustra bois et fruitiers palissés issus de vieilles variétés lilloises (pommiers et poirier. 

Les fruitiers ont pour réelle plu valus de favoriser la pollinisation et ainsi et enrichir la biodiversité de l’îlot. En outre ils apportent une réelle qualité paysagère au site par leur floraison et leur parfum au printemps. Ceci enrichit l’ambiance de l’îlot et lui confère une valeur ressourçante et apaisante. Enfin, la plantation de fruitier s’inscrit dans la continuité du caractère nourricier et vivrier de cet îlot.

 Ainsi, le travail végétale dans l’îlot favorise au maximum la création de différents écosystèmes et une harmonie entre les essences plantées. Le talus des parkings favorise les plantes mésophiles, la noue et le bassin les essences de milieux hygrophiles. En outre, la vocation vivrière sur plusieurs parties de l’îlot entraîne une gestion raisonnée qui exclue les produits phytosanitaires.

Les jardins partagés : Le dernier espace consacré au jardin se trouve dans la partie nord de la parcelle. Il est composé de parcelles de jardins ouvriers, plutôt individuelles ou familiales. Cet espace est dédié à des jardiniers de l’îlot et du voisinage qui souhaitent davantage approfondir leur activité et produire en plus grande quantité leurs propres légumes. Un partenariat avec les membres du jardin partagé commun est bien-sur à envisager notamment pour le partage des semis ou des graines. La serre peut être mise à disposition pour ces usages là notamment. En outre, cette partie des jardins fait écho à la trame historique du reste du quartier car elle reprend les formes de lanières qui en sont caractéristiques.